Alors, « costard », c’est quoi ? C’est un surnom populaire pour parler du costume, celui qu’on enfile pour les grandes occasions, les rendez-vous sérieux, ou même pour faire bonne impression au marché le dimanche matin, va savoir !
Une histoire de raccourci à la française
En fait, « costard », c’est un mot raccourci, un peu familier, qui vient tout simplement de « costume ». Les Français, tu sais comment on est : on aime bien donner des p’tits noms, un brin moqueurs, à tout ce qui fait trop sérieux.
Alors au lieu de dire « costume-cravate », trop long, trop guindé… hop là ! On balance « costard » ! C’est plus rapide, plus vivant, et ça a un p’tit côté affectueux mais un peu ironique aussi.
📌 Tu vois un gars tiré à quatre épingles ?
On dit : « Oh lui, il a sorti le costard trois-pièces, ça rigole plus ! »
Un mot qui sent la rue et les films
Le mot « costard », on l’entend beaucoup dans les dialogues de films, dans les romans populaires, un peu comme dans les vieux Audiard :
« Qu’est-ce qu’il fait ton gars, là ? Il débarque en costard comme si c’était son enterrement ! »
Et ouais, dans les banlieues comme dans les quartiers chics, le mot s’est répandu. Le costard, c’est à la fois le symbole du type sérieux… et du gars qui veut en mettre plein la vue.
Costard : un mot, mille images
Quand tu dis « costard », t’as toute une galerie de personnages qui défilent :
- Le banquier de la Défense, bien rasé, attaché-case à la main.
- Le mafieux de cinéma, costume sombre, lunettes noires, regard qui rigole pas.
- Le marié provençal, chemise blanche et costard bleu nuit, fleurs d’olivier à la boutonnière.
Et chez nous, en Provence ?
Ici, le costard, on le sort pour les mariages, les communions, ou quand y’a la belle-famille qui monte de Marseille. On l’aime bien, mais faut pas que ça gratte, hein ! Le style, oui, mais le confort d’abord.
Et moi, tu veux que je te dise ? Peu importe que t’aies un costard de grand couturier ou un p’tit complet de marché, tant que tu l’portes avec le cœur et le sourire, t’as déjà tout gagné.